mardi 7 juillet 2015
TERGIVERSATIONS
Ne plus attendre
Pirouette Darwin
Louanges
De l'attention
Non
Fibonacci
La delicieuse absurdité
de certaines sensations
Sans feindre d'absurdes
émotions, rire est
le souple pont entre
ma bouche et la tienne
De ma bouche je modèle
goulûment la saveur
de ta peau sombre
En vain je t'encercle
de spirales exangues.
Personne n'aperçoit
l'abîme profond de
ton indifference
Composition aviaire
Réponds à ma tendresse.
Si vaste l'ivresse
Seule, je suis
en lignes grisses,
vagues noires
et étendues blanches.
Rhytme nonchalant
de la mémoire
Empreinte ferreuse
de mes ancêtres.
Longs siècles indiens
de rouge tachés
L'incredule
Faire semblant,
prendre le soin
de plaire avant tout.
Être creux à ce point,
l'incontournable soi
Garder les yeux
fixés devant,
sans détournement.
Une attention
La fausse serenité
des plaines africaines.
Notre rêve n'est plus
qu'une corne au vent.
N'importe quelle pirouette
pourrait nous faire croire
que nous maîtrisons
quoi que ce soit
de cette existence
Une attente lente
comme ton souffle
rauque de fin de nuit
Mieux vaut l'éclat des yeux,
les caresses glissantes,
tes mains complétant
les abruptes failles
de mon anatomie
Survoler de mes hanches
la blancheur
de tes cuisses.
Couronner ton désir
qui pulse fou
au creux de ma main
Un rien comble ces vides.
Ces creux qui s'entêtent
à mouler mes moindres perséverances
De la beauté
Nulles théories
n'atteignent le poids
de l'être et son essence
Trompeuse réalité
que celle de se croire
au dessus de tout
Nul mouvement
n'a d'idée précise
sur l'étendu de son élan
Si le doigt de l'ange
avait légèrement bifurqué
de son chemin,
nous n'aurions pas perdu
la connaisance
de toute chose,
mais seulement
un peu de joues.
Les contorsions
peuvent être multiples,
les raccoursis
modérément bissés,
les gifles de la réalité
nous surprendrons toujours
Toute diversion
n'a d'autre mission
que de nous détourner
de la sempiternelle
angoise d'exister
Comment savoir
si la vérité
ne s'égraine pas dans cette labyrinthique
machinerie de l'existence?
Tout compte fait,
nous n'attachons
point d'importance
au vaste espoir
qui nous maintient en vie.
Cela va de soi, cela coule, impalpable
La peur de la mort
ne serait pas plutôt
la crainte de rester
tout seul pour toujours?
La vérité,
cette constante
si incertaine...
Tout s'échange, s'étiole, s'étend.
Tout s'agrippe, s'affiche, s'attend
Au croisement de mes yeux
tu est là sans l'être vraiment.
Alors je balaye de mon souffle
les poils tièdes de ton aisselle
Guetter le moindre
mouvement comme
s'il s'agissait
du plus beaux geste vif
Je me trouve ici,
postée à l'angle d'une attente,
aussi vaine et curieuse
que à mon souvenir lointain
Et ainsi vais je
Et ainsi va.
Ce cycle,
maillons de pertinances
immuables.
Falaises cachées de désir
J'y reste
Amour
dimanche 6 avril 2014
NUS EN DESSINS
OMNIPRÉSENSE
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D'OMBRAGE
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L'IMPOSSIBILITÉ D'ONCTION
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L'OMISSION
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L'OCARINA
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OBSTINATION
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EN L'OCCURRENCE |
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